Centenaire du congrès de Tours du Parti socialiste SFIO, qui s’est traduit, comme ailleurs en Europe, par l’éclatement du mouvement socialiste et la fondation du parti communiste français.
Cet événement s’inscrit, bien sûr, dans un contexte historique spécifique, celui de la fin du premier conflit mondial et de la révolution russe. Mais ces effets continuent, un siècle après, d’agir sur le devenir d’une gauche toujours aussi divisée.
Alors que l’effondrement du système communiste européen, il y a maintenant près de trente ans, a levé l’hypothèque d’un système dictatorial qui n’était qu’une caricature de socialisme, le temps est venu d’oeuvrer à la réunification des gauches, ce qui est des raisons d’être de Génération.s. D’une gauche qui, si elle s’est trompée souvent, ne faisait que penser aux autres, pour reprendre les paroles d’une chanson de Jean Ferrat. Mais d’une gauche qui doit, aussi, résolument, se tourner vers l’avenir et « penser le monde qui vient », comme l’annonçait une convention de Génération.s.
Et si certaines grandes idées qui nous sont chères (comme le revenu universel ou l’option fédérale européenne) continuent à faire débat à gauche, l’attachement à la justice sociale, la lutte contre les discriminations, le principe d’une laïcité intégratrice, l’égalité femmes-hommes… constituent autant de positions que partage l’ensemble de la gauche. Et bien sûr l’écologie qui, si elle est conséquente, ne peut que se positionner à gauche, dans la remise en cause d’un modèle capitaliste productiviste.
Héritier du mouvement ouvrier et socialiste, Génération.s adresse son salut fraternel à nos camarades socialistes et communistes, à nos ami.es écologistes, et continuera à oeuvrer délibérément au rassemblement de la gauche et des écologistes.
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